En matière de macro animale, toute la difficulté consiste à bien connaître son boîtier pour effectuer les ajustements nécessaires dans la plus grande rapidité. Parce que lorsqu'il s'agit de petits créatures telles que les libellules ou les abeilles qui sont presque toujours en mouvement, mieux vaut ne pas avoir à tâtonner pour réussir son cliché.

 

Non seulement je cherche le cadre et la composition les plus en harmonie avec ma vision, mais je vais aussi modifier mon angle de visée en plongée ou contre-plongée, ce qui modifiera complètement la lumière...

 

 

Si je décide de plonger, il me faut d'abord augmenter les ISO et envisager un flash selon le contexte de lumière ambiante, car au raz des pâquerettes, sous cinquante centimètres d'herbes et fleurs, il y a forcément moins de lumière.

 

Si je décide de contre-plonger, je redescends les Iso à 100 et je vais systématiquement rechercher  en tournant autour du sujet tant que faire se peut – ce qui conférera à ma photographie cette douceur que je recherche en général.



 

 

« Dans ce monde qui est un ordre, le désordre peut s’introduire momentanément, mais l’harmonie de la totalité n’est pas pour autant détruite.  »

 

~ Marie-Madeleine Davy, Psi International, No 5. Mai-Juin 1978



2019

2018


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