MATÉRIEL PHOTOGRAPHIQUE
Un appareil photo Reflex
Un objectif macro
Un trépied
LUMIÈRES
Un flash
Tout type de lumières apporté en plus de celle existante favorise la maîtrise de la capture.
Un tube de lumière bleue est une option intéressante, et les lampes Leds ne manquent certes pas de se montrer l’ami du photographe. De un à trois flashs « esclaves » est certainement la meilleure stratégie.
OUTILS DE COLORISATION ET PROCÉDÉ
On peut voir sur les clichés ci-dessous qu’il s’agit d’un système D qui fonctionne très bien et ne demande que peu de ressources.
Dans le premier cas (en haut à gauche de l’illustration), un simple plateau et une feuille d’aluminium de couleur orange ou en l’occurrence ici, une couverture de survie.
L’idéal étant de disposer d’une multitude de couleurs qui créeront les variations. Si votre plateau contient les couleurs ou motifs qui vous conviennent (il faut tester !), il n’est pas utile de placer toute la feuiller sous l’eau, elle peut n’y être qu’à moitié ; tout dépendra de ce que vous déciderez de faire en fonction de ce que vous verrez dans votre viseur photographique. Toute modification de quelques centimètres – voire millimètres – permet d’avoir une lumière différente.
C’est le flash qui va se refléter dans le papier de couleur qui lui fera face qui donne le ton, ou plutôt, les lumières et teintes. Si vous disposez de plusieurs flashs, il faut qu’au moins l’un d’entre eux soit directement placé face au sujet (papiers en arrière-plan, goutte d’eau tombante…).
Le fait d’utiliser des papiers de type aluminium donne des résultats très étonnants de par les merveilleux bokehs qui s’en dégagent alors.
Il m’arrive de travailler avec des vêtements dont le motif ou les couleurs m’intéressent, mais c’est plus compliqué parce que les tissus gonflent sous l’eau ; ou encore avec de la vaisselle, et lorsqu’elle est blanche, on peut presque tout imaginer.
Comme déposer dans un plat blanc des petits cailloux, des perles de couleur, ou comme décrit en bas à gauche de l’illustration), quelques petits galets de verre dans des tons pastels que l’on trouve dans les magasins d’aquariophilie. J’ai ensuite ajouté des bouts de sacs plastiques, rose et bleu, coordonnés aux petits galets de verre. Ici aussi, la modification de la disposition des galets de verre et/ou des bouts de plastique de couleur changera le résultat final.
Les possibilités sont infinies !
Il n’y a aucune limite à l’imagination et à l’expérimentation. N’importe quoi peut plus ou moins bien fonctionner. Imaginer, tester, créer…
J’espère avoir pu éclairer et/ou aider ceux d’entre vous qui se questionnent sur la technique en voyant certains de ces clichés ; la plupart des photographies ont les EXIFs suivants :
Ouvertures de f/2,8 à f/4,5
Vitesses d'obturation de 1/60 à 1/200
« L'eau en mouvement se métamorphose en princesse captive du temps. Prise dans ses filets, elle hésite, se tortille et se balance au gré d'une lente attraction cosmique avant de s'immobiliser, suspendue dans sa course. »
~ Myriam Kieffer, Pensées personnelles